Ouverture du procès du petit Enzo à la Cour d'Assises de Melun
26 Mars 2012
COUR D’ASSISES DE MELUN
Du 26 au 30 mars 2012
Enzo n’avait que 2 ans et malgré de nombreux signaux d’alerte, il est décédé des coups qui lui ont été portés à plusieurs reprises, entre autres, après une hospitalisation et malgré un signalement pour suspicion de maltraitance transmis par le pédiatre au Parquet du Tribunal de Melun. Cette affaire montre une fois encore que malgré les progrès relevés depuis la loi du 5 mars 2007, il n’en reste pas moins que la protection de l’enfance n’est pas acquise et qu’il reste beaucoup à faire pour qu’il n’y ait plus de drame comme celui du petit Enzo.
La Voix De l’Enfant, partie civile dans ce procès d’Assises soulèvera, tout au long des audiences, un certain nombre de questions, notamment :
· Pourquoi cette maman, dont l’enfant Enzo a été hospitalisé de longs jours et qui ne se rendait que très rarement au chevet de son enfant, n’a-t-elle pas fait l’objet d’un suivi ?
· Pourquoi Enzo a-t-il été remis à sa mère alors que le service de pédiatrie émettait de grandes réserves ?
· Alors que des avis contradictoires sont relevés dans ce dossier entre le service de pédiatrie, le Parquet et le médecin expert, pourquoi le doute n’a-t-il pas profité à Enzo ?
Une fois de plus, « le principe de précaution » pour un enfant en situation de danger n’a pas été retenu. Principe de précaution que la Voix De l’Enfant réclame depuis des années et qui, jusqu’à ce jour, reste lettre morte.
La Voix De l’Enfant souhaite, en mémoire d’Enzo et pour son papa, que ce procès apporte des réponses à ces questions. Réponses qui permettront d’améliorer la protection de l’enfance en danger et de l’enfance maltraitée, trop souvent oubliées.
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modifié le 26 Mars 2012