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la Voix de l'Enfant

Affaire Marina – Suite et fin d'un mauvais procès fait aux associations

12 Juillet 2012

Affaire Marina

Suite et fin d’un mauvais procès fait aux associations


 

Le 4 juillet dernier, suite au procès des parents de la petite Marina, l’Association Nationale des Assistants de Service social (ANAS) publiait un communiqué de presse pour dénoncer les propos de la Voix De l’Enfant, considérée par l’association comme « idéologue ».

 

À la lecture de ce communiqué de presse polémique, la Voix De l’Enfant maintient les propositions qu’elle a présentées et qui, pour plusieurs d’entre elles, ont été mises en œuvre et donc reconnues, notamment la création, autour d’un travail pluridisciplinaire, des Unités d’Accueil Médico-Judiciaires (UAMJ), en milieu hospitalier, pour les enfants victimes de violences sexuelles et autres mauvais traitements, ainsi qu’un module de formation pour le recueil de la parole des enfants victimes.

 

Les propositions émises par la Voix De l’Enfant ont été étayées avec des professionnels de la protection de l’enfance (pédiatres, pédopsychiatres, magistrats, officiers de police judiciaire, travailleurs sociaux, psychologues et autres).

 

Par ailleurs, la Voix De l’Enfant a souvent dit qu’elle ne mettait pas en cause les travailleurs sociaux mais le système social qui, dans un certain nombre de situations, générait des dysfonctionnements. De plus, elle rappelle qu’elle avait émis des réserves quant à la loi du 5 mars 2007, en particulier concernant la définition des informations préoccupantes, des signalements, du secret professionnel partagé et concernant une certaine confusion du rôle de chacun (conseil général, tribunal de grande instance, centre hospitalier, rectorat...).

 

La Voix De l’Enfant déplore cet esprit polémique qui radicalise le débat et qui n’apporte rien à la réflexion ni aux réponses qui pourraient être proposées aux dysfonctionnements apparus dans un certain nombre d’affaires telles que : Lorenzo, Déborah, Bastien, Alicia, Dylan, Enzo, Nicolas...

 

La Voix De l’Enfant sait que le risque zéro n’existe pas et maintient que ses prises de positions ne sont pas une remise en cause systématique du travail des professionnels intervenant dans le secteur de la protection de l’enfance. Cependant, il n’en reste pas moins qu’il serait irresponsable de ne pas rechercher les moyens qui permettraient d’appliquer la législation existante et d’améliorer le système de protection de l’enfance.

 

Pour mettre fin à cette polémique, la Voix De l’Enfant souhaite qu’un dialogue s’instaure avec l’ANAS et d’autres partenaires qui le souhaiteraient.


Contacts :

Martine Brousse, déléguée générale | 06 11 18 34 91

Alexis Ferrat, chargé de communication | 01 40 22 04 22

communication@lavoixdelenfant.org

modifié le 12 Juillet 2012