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la Voix de l'Enfant

Syrie : massacre d'enfants

23 Août 2013

Communiqué de Presse

 

EN REFUSANT D’AGIR LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE SE REND COMPLICE DES SOUFFRANCES ET DE LA MORT DE DIZAINES DE MILLIERS D’ENFANTS SYRIENS

Face à l’impuissance des instances internationales à mettre fin aux massacres qui se perpétuent depuis des mois en Syrie, et dont les enfants sont parmi les premières victimes, la Voix De l’Enfant renouvelle avec force son appel aux 193 Etats qui ont ratifié la Convention Internationale des Droits de l’Enfant qui :

-     dans son préambule rappelle « que, dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, les Nations Unies ont proclamé que l’enfance a droit à une aide et à une assistance spéciales Â» ;

-      dans l’article 38.1 « Les Etats parties s’engagent à respecter et à faire respecter les règles du droit humanitaire international qui leur sont applicables en cas de conflit armé et dont la protection s’étend aux enfants (…) Â» et l’article 38.4 « Conformément à l’obligation qui leur incombe en vertu du droit humanitaire international de protéger la population civile en cas de conflit armé, les Etats parties prennent toutes les mesures possibles dans la pratique pour que les enfants qui sont touchés par un conflit armé bénéficient d’une protection et de soins Â».

 

Consciente que les Nations Unies et ses agences, comme l’UNICEF, sont dans l’incapacité de faire appliquer les règles du droit humanitaire et de protéger les enfants otages et victimes du conflit en Syrie, la Voix De l’Enfant demande au Président de la République, François Hollande, d’intervenir d’urgence et de donner les moyens, comme il a su le faire pour le Mali, afin que soit mis fin à cette barbarie dont la population et tout particulièrement les enfants sont les victimes.

 

Les Etats et les organisations internationales ont, comme à l’accoutumée, donné du temps au temps, celui de l’impuissance cédant progressivement le pas à celui de la démission. Aujourd’hui, le temps des déclarations d’intention et du droit d’ingérence est passé. Les Etats ont un devoir d’ingérence pour sauver et libérer les enfants syriens d’une mort certaine.

La Syrie est aujourd’hui une zone de non « droits de l’Homme Â», une zone de non « droits de l’enfant Â».

modifié le 26 Août 2013